Les participants au sommet de la Cen-sad appellent tous les pays du Sahel et du Sahara à aider le Mali à retrouver la stabilité. Plus d’une vingtaine d’entre eux étaient déjà présents le 16 février à N’djamena pour donner une nouvelle impulsion à l’organisation.

Les 24 Etats sur 28 représentés au sommet extraordinaire de N’Djamena ont signé le traité révisé de l’organisation. Mais il faudra attendre au moins quinze ratifications pour que le dit traité entre en vigueur.

Le sommet de N’Djamena a créé, au sein de la Cen-Sad, Communauté des Etats sahélo-sahariens, deux organes : le conseil permanent pour le développement durable chargé de la lutte contre la pauvreté,-la pauvreté faisant le lit au terrorisme-, et un conseil permanent de sécurité pour bouter les terroristes hors du Sahel et du Sahara.

On a aussi beaucoup parlé de sécurité et surtout de la situation au Mali. En sa qualité de président en exercice, Idriss Déby Itno, le président tchadien, a salué l’action de la France pour empêcher aux jihadistes d’occuper tout le territoire malien.

Il a aussi appelé les Africains à plus de responsabilité. « Nous devons une intime reconnaissance à la France d’avoir sauvé le Mali. Mais ne pouvons pas nous complaire dans cette situation 50 ans après les indépendances », a lancé Idriss Déby à ses homologues.

A la fin de la réunion, la Cen-Sad a annoncé une contribution de 500 millions de Francs CFA en faveur de la Misma, Mission internationale de soutien pour le Mali.

 

Source : RFI