Le monde célèbre ce 21 août la journée internationale de solidarité aux victimes du terrorisme. L’occasion de faire un aperçu sur les dégâts causés par la secte islamique Boko Haram depuis son ascension à nos jours au Tchad.

De 2009, l’année de la montée en puissance de la secte islamique Boko Haram jusqu’à nos jours, l’on compte plus de 27 000 personnes tuées dans le bassin du lac Tchad, suite aux exactions de ce groupe armé. Parmi les morts, il n’y a pas que les militaires, les civils sont les plus nombreux à perdre la vie.

Hormis le nombre de vie arrachée par les éléments de Boko Haram, il y a aussi ceux qui sont obligés de fuir leurs lieux d’habitation pour se réfugier ailleurs.  Au Tchad, depuis la première attaque de Boko Haram en 2015, les menaces et d’autres attaques ne cessent de se multiplier dans la province du lac, compte tenu de sa proximité avec le QG de cette secte islamique.

Ces nombreuses attaques et menaces que subit la province du Lac provoquent le déplacement en masse des populations. D’après une enquête de l’Organisation internationale pour les migrations, un total de 178 928 individus déplacés a été identifié de mars à mai 2019 dans ladite province.

Parler des victimes du terrorisme, ce n’est pas forcément parler des personnes qui sont mortes sous les coups des terroristes mais aussi parler de celles et ceux qui voient leurs vies bouleversées à cause des attaques et menaces terroristes. C’est aussi le cas de ces enfants de la province du Lac qui ne vont pas à l’école, qui ne bénéficient pas de service de santé de qualité et de protection depuis que Boko Haram ne cesse de faire parler de lui dans cette partie du Tchad.