Le Projet des compétences pour l’employabilité des jeunes au Tchad a été lancé le 09 novembre à Sarh par le président de la République, Idriss Déby Itno. Objectif : améliorer l’accès à la formation en compétences et renforcer l’enseignement et la formation technique et professionnelle.
C’est en réponse aux faibles niveaux d’instruction et d’alphabétisation que le Projet de Développement des Compétences pour l’Employabilité des Jeunes au Tchad (PDCEJ) a été lancé ce 09 novembre par Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad.
Cette initiative lancée à Sarh vient s’inscrire dans le cadre du Plan national de développement (2017-2021). Elle envisage différentes actions et réformes dans les secteurs de la formation technique et professionnelle. Avec pour objectif : améliorer la qualité et renforcer les liens avec le secteur privé afin de doter les jeunes et les adultes tchadiens des compétences pour un emploi correct ou afin d’entreprendre.
Commencé le 16 avril 2020, le PDCEJ durera cinq années et sera financé à hauteur de 50 millions de dollars par la Banque mondiale. Il visera à améliorer l’accès à la formation en compétences et les résultats sur le marché du travail et à renforcer l’enseignement et la formation technique et professionnelle (EFTP) au Tchad.
Le développement du capital humain est au centre d’intérêt du Projet de Développement des Compétences pour l’Employabilité des Jeunes à travers ses trois objectifs spécifiques, notamment : l’amelioration de l’accès aux formations et la qualité des compétences pour les bénéficiaires du Projet ; le renforcement du système de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et l’amélioration des résultats sur le marché du travail.
Les bénéficiaires du projet
Le Projet de développement des compétences est dédié aux jeunes tchadiens âgés de 15 à 39 ans, scolarisés et non scolarisés vivant dans les zones urbaines et rurales. Il s’agit concrètement de 31 700 jeunes fréquentant des établissements d’enseignement et de formation techniques et professionnels, et des jeunes déscolarisés vivant en zones rurales dans les provinces couvertes par les interventions du projet.
Aussi, 500 enseignants et formateurs d’enseignants, dont au moins 10% de femmes, bénéficieront des programmes de formation, de programmes améliorés et d’un meilleur environnement de travail. En fin, dix établissements d’enseignement et de formation techniques et professionnels seront dans le lot. Le projet couvrira les 23 provinces du Tchad.