Après quatre ans de mise en œuvre, le projet d’appui à l’amélioration de la sécurité intérieure (PAASIT) est arrivé à son terme. Un atelier de capitalisation et de présentation de ses réalisations et résultats a lieu, le vendredi, 02 décembre au Palais des Arts et de la culture de N’Djaména.


Le PAASIT, Projet d’appui à l’amélioration de la sécurité intérieure, « est un projet qui pour les forces de sécurité, a fait sa prouesse », a martelé, Idriss Dokony Adiker, ministre de la Sécurité publique. Pendant quatre ans de conduite, ce sont plus de 13 milliards qui ont été injectés pour les réalisations de ce projet qui a concerné la Police, la Gendarmerie et la Garde nationale et nomade.

Grâce à ce projet, « les forces de sécurité intérieure disposent désormais des textes normatifs de pilotage de grande valeur et des cadres stratégiques de gouvernance de la sécurité intérieure », a ajouté le ministre.


“Les infrastructures de formation, de l’équipement et des procédures des gestion et d’Administration des ressources humaines, matérielles et professionnelles “, sont les secteurs privilégiés par le PAASIT, renseigne son coordonnateur, Abdoulaye Moyalbaye Georges.


En termes d’investissement c’est la formation des forces de sécurité qui a consommé la grande partie du fonds destiné au projet, soit 34%. Viennent ensuite les infrastructures qui occupent 31% du budget.


En ce qui concerne la formation, un nombre important des policiers, gendarmes, gardes nationales et nomades du Tchad et les officiers judiciaires ont bénéficié des formations de haute qualité pour l’exercice de leurs missions en plus des documents.


S’agissant des infrastructures, des nouvelles ont été construites et des anciennes ont été rénovées. Ainsi, la gendarmerie nationale a bénéficié d’un groupement des écoles en construction à Boudouloum en plus de la construction de cinq brigades territoriales à Maro, Mbaibokoum, Adré, Amtiman et Amdjarass.


Le projet arrive à sa fin et a déjà fait sa part. « Il revient donc aux décideurs et aux forces de sécurité intérieure…de s’approprier tout ce qui a été mis à leur disposition par le projet, pour le pérenniser au bénéfice exclusif de nos institutions et nos populations », affirme le ministre de la Sécurité.