CULTURE – De l’Eglise à la scène mondaine, Sabre Djineal Evariste alias Everson, jeune artiste et instrumentiste, fait parler de lui. A seulement 23 ans, il a déjà côtoyé et collaboré avec une dizaine d’artistes locaux. Nous allons à sa découverte.   

La batterie et la micro, il les manie bien. Et cela ne date pas d’hier. Né le 29 octobre 1997 à Moissala, dans le sud profond du Tchad, Sabre Djibeal Evariste, dit « Everson » est un jeune talent qui fait ses preuves dans la musique locale. Instrumentiste, chanteur et danseur, il a commencé ses débuts à l’Eglise, au sein de la chorale.

De chanteur, il a très rapidement eu un faible pour la batterie. Il s’y met et au fil des temps, il s’impose. Cela lui a valu une petite notoriété dans sa région qui lui permet de s’engager pour de nouvelles aventures avec le groupe « Oosma’al ».  Apolitique, le Groupe Oosma’al traite dans ses chansons les injustices, l’éveil des conscients etc. Everson a évolué au sein du groupe en tant que chanteur, danseur et batteur pendant plusieurs années avant de se lancer dans une carrière solo.

A nos jours, l’artiste chanteur compte plus de six singles dont « Baby », « Evader », « Bad man » et « Maman », sortis en 2017. Bien avant, il avait composé des titres comme « Assama » en 2016 et « Sanbaga » en 2013. Il a aussi participé à la sortie d’un cover version sara de « Happy » de Pharell Williams. Son album de dix titres sortis en 2013.