CLIMAT – Une somme de 55,4 millions de dollars sera injectée par la banque mondiale pour la gestion des ressources naturelles au Tchad. Ce financement permettra d’améliorer les moyens de subsistance des populations des zones concernées.

Annoncé le lundi 15 juin 2020 par l’agence Ecofin, ce fonds en faveur des populations des zones vulnérables aux effets du changement climatique a été approuvé par le conseil d’administration de la banque mondiale. C’est dans le cadre d’un programme de gestion des ressources naturelles.

Ces zones bénéficiaires  se trouvent dans la réserve de Ouadi Rime et Ouadi Achim (OROA), située dans le Centre-nord de la zone sahélo-saharienne du Tchad. C’est en rapport avec le projet ALBIÄ qui vise à améliorer les moyens d’existence des communautés tout en conservant la biodiversité et en réduisant les impacts du changement climatique.

Grâce au nouveau financement accordé via l’Association internationale de développement (IDA) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), l’institution de Bretton Woods espère réduire le taux de pauvreté dans la région ciblée. Au total, près de 70 000 personnes vivant dans les cinq zones prioritaires autour de la réserve bénéficieront du projet.

« Ce projet se concentre sur les zones rurales reculées qui affichent des taux de pauvreté élevés et une grande vulnérabilité au changement climatique », a déclaré Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. Et d’ajouter : « ce faisant, il contribue directement aux objectifs de la Banque mondiale en matière de lutte contre l’extrême pauvreté et de promotion d’une prospérité partagée de manière durable ».

Source : Agence Ecofin