La menace de licenciement qui planait sur les 257 agents de la Commune de N’Djamena vient d’être entérinée, par une notification du maire de la ville, Saleh Abdel Aziz Damane. Il demande à ces agents en poste de cesser le service dès le 1er février 2019.

« En application des dispositions de la correspondance n° 001/PR/IGE/MCGFMRHM/2019, portant suspension des agents de la Commune de N’Djamena dans le cadre de la mission effectuée par l’Inspection générale d’Etat (IGE) par ordre de mission n°093/PR/IGE/2018 du 31 juillet 2018, il est demandé aux agents suspendus par ladite institution en date du 15 janvier 2019, de cesser le service à compter du 1er février 2019 », peut-on lire sur la la lettre de notification du maire de la ville de N’Djamena.

La mission de l’IGE avait enjoint la mairie de N’Djamena de procéder à la suspension des contrats de 257 agents municipaux « recrutés hors budget pour le compte des exercices budgétaires 2016, 2017 et 2018 ». En outre la mission a recommandé de mettre en place un comité ad hoc chargé d’étudier conformément aux dispositions de la convention collective applicable au personnel de la commune de N’Djamena, les modalités de licenciement pour recrutement abusif et non-respect des délibérations du conseil, ainsi que d’évaluer les droits sociaux des agents dont la liste est affichée à l’hôtel de Ville depuis plus de deux semaines.