N’Djamena, Tchad (IINA) – Malgré un arrêté d’interdiction de port de la burqa, les femmes tchadiennes continuent d’arborer cette tenue qu’utilisent souvent les kamikazes de Boko Haram. Depuis quelques jours, les autorités tchadiennes ont décidé de taper du poing sur la table. Plus de soixante femmes ont été déjà interpellées dans les rues de Ndjamena malgré la longue campagne de sensibilisation sur l’interdiction de ce voile intégral.

Pour le ministre tchadien de l’Intérieur, Ahmat Mahamat Bachir, la récréation est terminée : « Désormais, toute personne qui sera prise avec sa burqa se retrouvera là où elle doit se retrouver. Ces femmes que vous avez vues, soit elles sont des filles, soit elles sont des épouses de responsables civiles ou militaires, la prochaine fois elles et leurs proches, surtout si c’est un responsable, il nous trouvera sur son chemin ». Une amende forfaitaire de 100 000 francs CFA a été infligée à toutes les femmes interpellées.

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