A la suite d’un conflit foncier qui a ressurgi fin mai et qui a opposé des habitants des cantons Bayaka et Mangsé, un accord de paix entre les chefs de ces deux cantons a été signé le 2 juin. C’était en présence du gouverneur de la province de la Tandjilé, Doudlengar Miayo.

Comment faire pour réconcilier les populations de ces deux cantons qui ont longtemps cohabité en harmonie, mais qui se regardent aujourd’hui en chien de faïence ? Cette question a taraudé l’esprit des autorités de la province de la Tandjilé qui ont mené des pourparlers pour arriver à cette réconciliation.

Prenant la parole en cette circonstance, le préfet du département de la Tandjilé ouest, Doud Souleymane Ousmane, a rappelé à l’assistance que ce conflit foncier a traîné en longueur. Et qu’ii est même au niveau de la justice, qui a interdit l’exploitation de la zone, source de litige.

De son côté, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kelo, Hissein Arabi, a déclaré que les responsabilités liées à ce litige sont partagées entre ces deux communautés. Hissein Arabi les invite à faire la paix.

Le gouverneur de la province de la Tandjilé, Doudlengar Miayo, a martelé que la terre n’appartient à personne. C’est à l’État seul qu’appartient sa gestion, a-t-il insisté. Il a également réitéré l’interdiction de la justice d’exploiter cette terre.

En présence de ces différentes autorités, les deux chefs de cantons en conflit ont, aux noms de leurs populations, signé un accord de paix et de réconciliation.

Pour rappel, ce conflit foncier qui a refait surface le 31 mai, a causé un mort et une vingtaine de blessés.