En construction, le stade de Mandjaffa, situé à la sortie Est de N’Djaména, a été visité ce 20 juillet par le ministre des Sports, Mahmoud Ali Seid. Les travaux de ce stade, lancés le 8 août 2019, par le défunt président Deby, est à la phase de finition des soubassements.

D’une  capacité de 30 mille places, ce stade est un don du gouvernement de la République populaire de Chine à l’État tchadien.

En visite d’inspection dans le chantier de cet édifice, le ministre des Sports, Mahmoud Ali Seid, se félicite de cette « grande » œuvre qui va « raffermir davantage » le lien d’amitié qui existe entre les deux pays. « Nous sommes venus pour nous enquérir de l’évolution des travaux. C’est le plus grand stade d’Afrique centrale. C’est un complexe dans lequel on y trouve plusieurs terrains notamment de football, de handball, de volleyball, de gymnastique, d’athlétisme. Les travaux sont avancés. Les soubassements sont terminés, les poteaux sont surélevés », constate-t-il, près de trois années après le début des travaux.

Le chantier du stade de Mandjaffa

D’après les données de l’entreprise chinoise en charge de l’exécution des travaux, Shaanxi Construction Engineering Group Corporation Limited (SCEGC), 260 ouvriers tchadiens et 60 ouvriers chinois travaillent nuit et jour dans ce chantier.

Le ministre se montre confiant quant à l’évolution des travaux. « C’est un chantier pharaonique ! avec l’évolution actuelle, ce travail sera fini dans peu de temps. Ce stade est à l’image des stades de Shanghaï, de Pekin », admire-t-il, promettant être sur « tous les fronts » pour inspecter, contrôler les travaux liés au sport.    

Les travaux de ce stade qui s’élèvent à 50 milliards devront durer 46 mois .