Au cours de cette rencontre, les chefs d’Etat de cinq pays de la sous-région engagés dans la lutte contre la secte islamiste ont pour objectif notamment de finaliser leur plan de lutte contre les terroristes autour d’une force multinationale composée de plus de 8000 hommes, apprend-on d’une source proche du dossier.

Cette rencontre fait suite à une tournée du président nigérian Muhammadu Buhari, quelques jours seulement après son investiture, au Niger et au Tchad, essentiellement axée sur la lutte contre Boko Haram qui sème la terreur dans la sous-région.

Dès sa prise de fonction, M. Buhari a décidé du transfert du centre de commandement de la lutte contre Boko Haram de la capitale fédérale Abuja à Maiduguri, fief historique du groupe terroriste dans le nord-est du Nigeria.

Le groupe terroriste Boko Haram qui sévit dans le nord du Nigeria depuis 2009, et dans le bassin du lac Tchad avec des incursions au Niger, au Tchad et au Cameroun, a fait plus de 15.000 morts et plus de 1,5 million de déplacés, selon les autorités sécuritaires.