Dans la soirée du mardi 16 avril, un incendie d’origine inconnue a rasé quatre salles de classe construites en secco à l’école officielle de la Léproserie d’Habbena.

« C’est vers 19 heures que le chargé des cours du soir m’a appelé pour m’informer que les salles de classe en secco sont en train de brûler », renseigne Mme Yamingaye Ndemta Kamah, directrice du centre B de cette école.

Tout est parti en fumée : les toits, les table-bancs pour enseignants. « Heureusement que ce n’était pas aux heures de cours », s’exclame la directrice.

Près de 800 élèves des deux directions qui se retrouvent sans salles de classes depuis mardi. « Hier, on les a libérés ; même aujourd’hui », informe la directrice. Les maîtresses, elles, se retrouvent en chômage technique.

Face à cette situation imprévisible, le bureau de l’association des parents d’élèves dudit établissement est sans ressources financières nécessaires pour la reconstruction dans l’immédiat. « Que les personnes de bonne volonté, les ONGs et le ministère de tutelle nous viennent en aide pour la reconstruction de ces salles afin de finir l’année en beauté », lance Mme Yamingaye.

Que des écoles en feu tous les ans. Le gouvernement est interpellé sur ce sujet. Des salles de classe en secco, cela n’honore pas l’image de la capitale.