Oxfam et ses partenaires organisent du 30 avril au 02 mai un atelier de formation sur le cadre d’analyse de la HEA. Neuf enseignants de la faculté des sciences économiques et de gestion en sont les bénéficiaires.

Le Tchad et d’autres pays de l’Afrique subsaharienne sont confrontés à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, avec un taux de malnutrition de plus en plus élevé. Afin de comprendre le cadre d’analyse de la HEA (Analyse de l’économie des ménages) qui offre une gamme d’indicateurs pertinents pour une analyse consensuelle de la situation alimentaire et nutritionnelle.

Depuis 2010, la HEA est mise en œuvre afin d’améliorer la connaissance de la situation de la sécurité alimentaire. Le projet permet de prévoir et d’anticiper de potentielles crises alimentaires ainsi leur impact sur les populations. La HEA cherche à comprendre l’économie des ménages vivant dans les zones agroécologiques.

Le projet HEA régional est mis en place à travers un succès de phases depuis son début de mise en œuvre en 2010. La nouvelle phase  a une durée de onze mois et s’étend d’août 2018 à juillet 2019. Cette dernière est nommée « renforcement des capacités institutionnelles pour améliorer la gouvernance des systèmes d’alerte précoce et d’intervention en matière de la sécurité alimentaire et nutritionnelle afin d’accroitre la résilience de la population la plus vulnérable. »Cette phase vise à renforcer la capacité des institutions nationales pour améliorer la gouvernance des systèmes d’alerte précoce en matière de sécurité alimentaire.  

Cette formation,  il faut le noter, a aussi pour but de former neuf enseignants de la faculté des sciences économiques et gestion en analyse des résultats afin qu’ils soient capables de contribuer efficacement à l’analyse fine du niveau de vulnérabilité alimentaire et pauvreté au Tchad, a expliqué Datoloum Kilareou, chargé de HEA-CALP à Oxfam. Trois jours permettront aux neuf enseignants de la FASEG de s’imprégner du HEA afin de s’impliquer dans le processus d’insertion du projet dans le curricula de l’université.