A N’Djamena, le maraichage est une activité qui génère de revenus non négligeables pour certains ménages. Mais, cette activité est mise à rude épreuve par les insectes ravageurs. Les maraichers tentent à travers les pesticides de contrer ces derniers.

Au Tchad, la culture maraichère représente une activité économique très importante pour beaucoup de ménages. A N’Djamena, tout au long du fleuve Chari, les N’Djaménois y cultivent les légumes…. Ce dernier temps, vu les changements environnementaux, les maraîchers font face aux ravageurs qui sont entre autres les mouches, criquets, papillons qui détruisent leurs cultures.

Face à ces ravages qui menacent les culture et la survie du secteur maraîcher, ces derniers ont recours aux produits chimiques pour lutter contre ces espèces et aussi contre certaines pathologies végétales.

« Ce dernier temps, nous faisons face aux ravageurs qui détruisent nos champs. Regardez vous-même les feuilles d’oseille ou les feuilles de haricot juste en face, les insectes ont tout rongé. Nous avons recours à ces pesticides pour accroitre nos productions », affirme Issa, un maraicher.

Pour Mbai, il y a beaucoup de demande mais peu d’offre car ils font face aux ravageurs. « Au mois de décembre jusqu’ à février, dans quelques marchés de N’Djamena, il y avait une carence des légumes sur le marché. Cela était dû aux faibles productions. Nous sommes obligés d’avoir recours aux produits chimiques qui empêchent les ravageurs de détruire nos cultures », affirme-t-il.

Christian, lui, n’utilise pas les produits chimiques mais il a ses techniques pour accroitre sa production.

« C’est depuis plus de 5 ans déjà que j’utilise les bouses des animaux sur mes cultures. Cela empêche les insectes de détruire les feuilles. Et les bouses de ces animaux enrichissent le sol de mon jardin », a-t-il souligné.

L’emploi des produits chimiques s’est largement répandu dans la plupart des zones de production des légumes. Ces produits sont abondamment utilisés par les producteurs parce que n’ayant pas d’autres mécaniques pour protéger leurs cultures.

Ces ravageurs sont l’une des causes principales de la baisse de production, ce qui entraine une diminution considérable des revenus des maraîchers.

DANGOURBE Yves, stagiaire