Réunies dans le cadre de la Journée internationale de la femme à Massokory, les femmes du Hadjer Lamis ont exprimé leur soutien au président Deby et aux forces de défense et de sécurité.

C’est par un gigantesque défilé que les femmes de Hadjer Lamis ont célébré la SENAFET couplée à la journée internationale de la femme édition 2019. Au cours du défilé, chaque catégorie des femmes présente à l’assistance le domaine lequel elle excelle avec dextérité. Des concasseuses de Dandi au groupe folklorique de Dababa, les femmes de cette province ont exposé à cette journée toutes les potentialités dont elles disposent et leur savoir-faire dans divers domaines. Sur des banderoles et pancartes, l’on peut lire des messages de soutien au chef de l’Etat et aux forces de défense et de sécurité.

Justement dans leurs différentes motions, les femmes de Hadjer Lamis apportent leur soutien sans faille au président de la République pour ses actions pour l’épanouissement de la gent féminine au Tchad. Elles expriment aussi leur reconnaissance aux forces de défense et de sécurité pour leur combat quotidien pour la stabilité, la pérennisation des acquis démocratiques et de la paix.

Toutefois dans leurs multiples recommandations, les femmes de Hadjer Lamis demandent entre autres, la construction et l’équipement des centres sociaux de Massaguet et de Bokoro, l’interdiction du mariage précoce, et instituer un prix de l’excellence pour récompenser les meilleures filles de la province chaque année.

Le gouverneur de cette province, Ali Haroun, promet de traduire en acte les différentes doléances exprimées par les femmes et de transmettre fidèlement les différentes motions à son illustre destinataire. 

Cependant, il salue les efforts du gouvernement et de ses partenaires qui œuvrent sans cesse pour donner à la femme tchadienne son autonomisation totale dans un milieu sécurisé et débarrassé de tous les maux. Ali Haroun invite les femmes de sa circonscription à relever le défi de la parité et à faire preuve d’une grande maturité pour répondre à l’appel d’une nation prospère et engagée activement à combattre les forces du mal.

« Soyez d’accord avec nous que nos revendications sont justes et légitimes. Nous sommes conscientes que le monde de nos jours est trop dangereux, ce monde nous exige les mœurs qui ne sont pas les nôtres. Mais nous sommes conscientes que les lois de la Républiques et nos religions donnent une bonne place à la femme » renchérit, la présidente  du comité d’organisation, Mme Habiba Manda.

La déléguée provinciale de la femme, de la protection de la petite enfance, et de la solidarité nationale, Mme Mahassine Mahamat, de poursuivre que : la présence de la femme à côté de l’homme dans des organisations, des actions pour le développement et des luttes ne date pas d’aujourd’hui mais a pris son origine autrefois. Car, soutient-elle « si nos aïeux remportent des victoires de l’antiquité jusqu’à nos jours c’est grâce à la présence de la femme. » Elle invite à cet effet, ses sœurs à doubler d’efforts pour faire face aux nouvelles exigences du marché des organisations et de l’emploi. « Bien que rude, la 4ème  république nous offre des opportunités, que ce soit dans les activités génératrices des revenus, des agro-alimentaires, de service publics et privés. Il faut se jouir du fait que les programmes mis en place par le gouvernement vont contribuer sans doute à l’autonomisation économique, sociale et politique des femmes tchadiennes » a expliqué Mme Mahassine Mahamat.