Les cabines téléphoniques jouent un rôle non négligeable dans le quotidien des Tchadiens et surtout des N’Djamenois. Beaucoup de personnes ont recours à leur service pour recharger leurs téléphones en ce moment où la SNE peine à alimenter les ménages.

Une cabine téléphonique est un établissement qui offre divers services à savoir la recharge de téléphone, la recharge de crédit de communication. Parmi les divers services qu’offre les cabines téléphoniques, le plus avantageux pour la population est la recharge des batteries car les autres services on peut facilement les trouver dans les boutiques, les Kiosques et autres.

Les cabines téléphoniques jouent un rôle très important dans le quotidien des Tchadiens en général et des N’Djamenois en particulier. Dans les coins reculés où l’accès à l’électricité est un problème, l’on ne peut pas se passer de leurs services.

En plus d’être un établissement qui offre divers services, la cabine téléphonique est aussi un business qui permet à beaucoup de jeunes de gagner leur vie.

Ghislain, jeune du quartier Habena, exerce cette activité depuis trois ans. Chez Ghislain, le prix de la charge des batteries de téléphone varie selon la source énergétique. Quand c’est avec l’énergie fournie par la Société nationale d’électricité (SNE) “on diminue le tarif à 50 F CFA mais quand il y a délestage, on augmente le prix à 100F CFA“, explique-t-il.

Dans son business, la grosse difficulté que rencontre Ghislain est le délestage qui est presque quotidien. “Quand il y a coupure, je démarre le générateur. Au bout de 3 à 4 h on arrête, du coup il y a toujours de clients qui se plaignent que leur batterie n’est pas bien chargée“, relève-t-il.

Contrairement à Ghislain qui rencontre des difficultés d’ordre énergétique, Destin, propriétaire d’une cabine téléphonique au quartier Kamnda, dispose de deux panneaux solaires de 150 Watt chacun et un générateur. Ce dernier exerce cette activité depuis un mois et ne se plaint pas de la coupure d’électricité. Félix, un fidèle client de Destin, salue le travail que font tous les gérants des cabines téléphoniques. “Ici il arrive que parfois on fasse trois jours sans électricité. Imaginez seulement s’il n’y avait pas de cabine téléphonique. Il nous faut davantage d’autres cabines“, souhaite-t-il.

Toguyallah Mboguerienne, stagiaire