La saison des criquets est presque achevée mais la vente du criquet est une bonne affaire pour de nombreuses femmes. Une activité génératrice de revenu bien que les consommateurs se plaignent du coût de vente.

Il est 18h, Omal Tatiana a déjà commencé à vendre les criquets qu’elle prépare juste à côté. « Je sors vers 17h pour installer mes affaires ici devant ce bar (Bar 5 étoile) », déclare-t-elle. Elle confie qu’elle a commencé il y a un mois avec l’arrivée des criquets aux marchés. « Je ne faisais pas le commerce avant, c’est avec la période de criquets là que je me suis lancée. Je fais des bénéfices de 2 500 FCFA parfois 3 000 FCFA par jour. »

Comme elle, de nombreuses femmes font ce commerce de manière saisonnière. Certaines femmes bien qu’étant déjà vendeuses de cacahuète, de jus d’oseille ajoutent les criquets à leurs menus. La plupart se placent dans les endroits « stratégiques » tels que devant les bars, les grandes voies. Une vendeuse qui souhaite garder l’anonymat déclare : « devant ce bar par exemple, mes clients sont majoritairement les consommateurs du bar. Ils achètent souvent pour 1000F ou plus. » Un peu hésitante, elle affirme qu’elle fait 4 000F de bénéfice par jour.

Pour les consommateurs, les vendeuses exagèrent en matière de prix de vente. Noubasra Casimir s’indigne en nous montrant une assiette dans laquelle il y a des criquets. « Regardez, ça ne fait même pas un poignet de main. C’est à 250 FCFA comme ça. C’est petit », déplore-t-il. Mais les vendeuses se défendent qu’au marché aussi le prix est excessif.