La consultation publique de restitution/validation de l’étude d’impact environnemental et social du volet « installations de surface et exploitation du champ pétrolier et gazier de SEDIGUI » a eu lieu le 22 juillet 2018 dans ladite localité. C’était une initiative de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT).

Plusieurs sensibilités socio-professionnelles dont les autorités politiques, administratives, militaires, traditionnelles,  ont pris part aux activités de cette consultation publique, présidée par le Gouverneur de la région du Kanem, Abadi Sahir Fadoul. Cette consultation intervient quelques mois après la première, tenue à N’Djaména, puis à Sedigui et qui a permis de lancer une étude faisabilité et de recueillir des informations et des attentes de la population. L’objectif de cette dernière consultation est de restituer, puis soumettre à validation l’Etude Environnementale et Sociale du Volet « Installations de surface et exploitation du champ pétrolier ». C’est dans le cadre du projet intégré du champ pétrolier et gazier de Sedigui. Le Directeur Général de la Société des Hydrocarbure du Tchad, Tahir Hamid Nguilin a saisi l’occasion pour réitérer l’engagement de la SHT pour la bonne conduite de ses activités industrielles.

Quatre présentations ont été faites en cette circonstance par le consultant national, Sandjima Dounia et l’Expert Junior Mahamat Mahamat Ali. Chaque présentation a été suivie de questions, des commentaires, des observations et des suggestions. Toutes ces présentations visent à mettre la lumière sur les avantages et les risques de l’exploitation du champ pétrolier et gazier qui commenceront d’ici quelques mois dans cette localité et dureront pendant 25 ans. Dans l’unanimité, la population de la région du Kanem a validé les résultats de l’étude.

Ainsi, il n’y a pas d’obstacle au démarrage des travaux d’exploitation du pétrole et du gaz de Sedigui. « La durée totale du projet de la phase d’exploitation s’étend sur environ 25 ans pour les deux puits actuels. Elle pourrait être prolongée avec l’éventualité d’exploration d’autres puits», explique Sandjima Dounia,  avant de préciser que : « tous ces projets, mis l’un dans l’autre pourront créer au minimum 500 emplois directs dont les emplois bien rémunérés et plus de 1.000 emplois indirects aux bénéfices d’abord de la population de la région, ensuite aux bénéfices des autres Tchadiens et partant des autres Africains, ainsi de suite. »

A cela s’ajoute le bénéfice des 5% des redevances destinées aux Collectivités Décentralisées de la région productrice, conformément aux dispositions de la Constitution et en référence à la Loi N°002/PR/06 du 11 janvier 2006 portant Amendement de la loi N°001/PR/99 du 11 janvier 1999 portant Gestion des Revenus Pétroliers et la Loi N°016/PR/2000 du 18 août 2000 portant modification de la Loi N°001/PR/99 du 11 janvier 1999.