Une altercation entre deux jeunes après un match de football au quartier Nguéli dans le 9ème arrondissement municipal de N’Djaména, près de Kousseri, ville camerounaise proche de la capitale, s’est soldée par la mort de l’un d’eux le nommé Abakar M. Jusqu’à dans la journée de ce vendredi 25 novembre 2016, la tension est restée vive à Ngueli avec la présence des forces de l’ordre pour empêcher tout affrontement intercommunautaire.

Mais, selon les habitants de Ngueli, c’est surtout, la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 novembre 2016, qui a été très mouvementé dans leur quartier.

D’après plusieurs témoignages concordants, la victime a succombé sur le champ, après avoir reçu un morceau de brique. Aussitôt ayant appris la nouvelle de la mort de leur fils, les parents du jeune Abakar M., surtout des femmes ont pris d’assaut le domicile de l’autre jeune qui a frappé mortellement leur enfant.

Selon les voisins du quartier, les parents de l’enfant considéré comme auteur de la mort de son camarade de football ont vidé leur maison avant l’autre partie ne vienne les attaquer.

Ayant trouvé la concession vidée de ses occupants, les parents du jeune Abakar M. mettent le feu dans la maison. La tension devient vive. Les forces de l’ordre interviennent pour ramener la quiétude en vain. La situation devenant de plus en plus, un renfort est arrivé à Ngueli pour appuyer les policiers et gendarmes déjà en place.

Durant toute la matinée de ce vendredi 25 novembre 2016, tout le quartier est quadrillé par des éléments des forces de l’ordre pour dissuader les parties. Ngueli vit sous un calme précaire dans l’après-midi.

Entretemps, la famille de la victime  entourée des parents, proches et connaissances se regroupent à la place mortuaire. La tristesse se lit sur les visages. L’on apprend aussi que les trois jeunes issus de la famille de la victime arrêtés suite à leurs représailles seraient libérés. Dans la dispersion de la foule une femme a été blessée mais elle est hors de danger.

La nouvelle de la morte du jeune enfant a circulé très vite dans les autres quartiers de la capitale, N’Djaména, faisant état d’un affrontement entre deux communautés. Mais, le chef de race de la communauté dont la victime est issue M. Tahir Mahamat Ouled, en rassurant que, le calme est revenu, explique que c’était seulement des femmes, sous la colère ont tenté de venger la mort de l’enfant. «Maintenant tout est entré dans l’ordre», dit-il avant d’ajouter que, pour le moment aucune tentative de conciliation n’a été engagée, mais sa communauté est prête au dialogue pour trouver une issue à ce problème étant donné que les deux jeunes se sont bagarrés sur un terrain de football.