La 3e édition de la Semaine nationale de la citoyenneté, organisée par le Réseau citoyen sans frontière, est lancée ce 16 novembre au palais du 15 janvier. Cette semaine a pour objet d’amorcer une nouvelle idéologie et favoriser la prise de conscience des citoyens face aux défis de l’heure.

La sécurité routière, domaine qui cause la perte de nombreux tchadiens chaque année ; l’éducation des générations futures ; l’assainissement ; l’environnement et la promotion de la femme, sont, entre autres, les sujets qui feront l’objet d’un débat de fond, pendant cette semaine. Pour le coordinateur du Réseau citoyen sans frontière, Mahamat Abakar Moussa, une bonne partie de Tchadiens sont issus de couches vulnérables et leur nombre ne fait qu’augmenter.   C’est dans l’optique de leur venir en aide, dit-il, et de mettre la jeunesse face à ses responsabilités vis-à-vis de cette tranche d’âge que « nous avons décidé d’amorcer un nouveau virage. Ensemble, nous devons changer le quotidien des personnes en situation de handicap ».

Le secrétaire général de la commune de N’Djamena, Brahim Maïna Touka, représentant le maire de ladite commune, a pour sa part, insisté sur l’importance du thème de cette édition : « La jeunesse face aux couches vulnérables ». « La saison pluvieuse de cette année et actuellement l’inondation fluviale dans le 9e arrondissement ont rendu beaucoup de nos concitoyens vulnérables. En plus de cela, bon nombre de nos concitoyens vivent également dans la précarité ; certains avec même des handicaps. Penser à eux est un acte d’humanisme. Le pays a besoin de nous et il faut oser ; je dirais même qu’il faut oser en tout genre mais le mieux, c’est d’oser en sagesse », conseille Brahim Maïna Touka.