L’exclusion du chef de file de l’opposition tchadienne fait suite à une requête introduite auprès du parlement panafricain par le président de l’Assemblée nationale du Tchad, Haroun Kabadi.

Kebzabo a déclaré ne pas être “surpris par son exclusion». Il s’agit selon lui “d’une des exactions dont il est victime depuis la présidentielle d’avril dernier”. Son parti, l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), a qualifié d'”inadmissible” son éviction.

Haroun kabadi reproche  à Saleh Kebzabo d’user de sa liberté de parole pour critiquer l’Assemblée nationale dont il réclame la dissolution et le redimensionnement pour faire des économies.

Le parti de Saleh kebzabo, l’UNDR, estime que la décision du président de l’Assemblée nationale tchadienne est “incompatible avec le mandat qu’assume au parlement panafricain Saleh Kebzabo”.

Saleh kebzabo est remplacé par un autre député de l’opposition Saleh Makki.