En cette période de pluies, la voirie de Ndjamena en collaboration avec les différentes communes d’arrondissement s’activent à curer les caniveaux pour permettre de drainer les eaux.

De  Farcha dans le 1er arrondissement en passant par Gardolé, Mardjandafac dans le 2e arrondissement  et Chagoua et Dembé dans le septième arrondissement, le constat est le même. Les caniveaux sont curés, les déchets sont parfois laissés à la merci de la nature et encombrent parfois les passages. Certains riverains font de leur mieux pour se frayer un chemin à leurs devantures. Madjiadoum Eli habitant du quartier chagoua dans le 7ème arrondissement témoigne : “le caniveau que vous voyez a été curé depuis six jours aujourd’hui, mais ils ont laissé les déchets sans toutefois les évacuer”.

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Même son d’alarme à Moursal dans le 6ème arrondissement, les déchets laissés aux bords des caniveaux rebouchent les trous avec l’effet des eaux de pluie. Certains, nouvellement curés servent de lieu de repos pour les mouches et autres insectes de la même catégorie. Pour Ludovic Mbaira, c’est un travail arable: “ça ne sert à rien de curer les caniveaux et laisser les déchets sans les dégager. C’est ce que les philosophes appellent le travail de Sisyphe” s’indigne-t-il. La propreté de la ville est une affaire de tous. Si la commune de N’Djamena prend ses responsabilités, les citadins ont également leur rôle à jouer.

L’initiative de la Mairie centrale de N’Djamena de curer les caniveaux est pour le moins qu’on puisse dire louable. Il appartient par ailleurs aux populations riveraines de prendre leur responsabilité en veillant aux règles d’hygiène.