Les 16 mesures prises par le gouvernement le 1er septembre dernier continuent à faire couler de l’encre dans la presse.

« Gel des indemnités et suppression des bourses, un gros caillou dans la chaussure de Taïsso » titre à sa une l’hebdomadaire Le Sahel. Pour notre confrère, les 16 mesures d’urgence de la réforme gouvernementale ne cessent de produire des effets dans le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Le SYNECS, l’UNET et le SET, demandent au ministre Makaye Hassan Taïsso de surseoir à la décision supprimant les bourses des étudiants et le gel des primes et indemnités des enseignants.

« Le MPS veut récupérer la colère », souligne pour sa part Le Pays.  Selon lui, après le rendez-vous manqué du lundi 26 septembre 2016 entre le Premier ministre et le bureau de l’union des étudiants tchadiens (UNET), le MPS, silencieux depuis le début de la crise, monte au créneau en prenant contact avec les responsables syndicaux à l’effet de les écouter et produire un document à soumettre aux plus hautes autorités. À l’analyse, cela ressemble à une manœuvre qui risquera d’aboutir au désaveu du chef du gouvernement à la base des seize mesures qui agitent le pays en ce moment.

« Les universités du Tchad, Taïsso ouvre la boite de pandore » renchérit L’Observateur. Pour lui, après avoir fermé les portes de l’université de N’Djamena depuis plus de six mois au mobile, les primes des enseignants et le salaire du personnel d’appui du rectorat, sans une résolution prévisible, Pr Mackaye Hassan Taïsso enfonce le clou avec le gel de primes des enseignants et la suppression de la bourse des étudiants.

« Gestion du pays, l’étau se resserre de plus en plus » ajoute Le Visionnaire. Selon Le Visionnaire, les casseurs seront réinscrits et l’on ne sait vers où le navire est en passe de s’orienter. Au regard de ce qui se trame dans le microcosme syndical national, l’on s’aperçoit que l’étau se resserre de plus en plus sur le gouvernement qui ne rassure guère au sujet du non-enlisement du Pays.

L’hebdomadaire La Voix quand lui relève dans son article « Président richissime, pays pauvres » s’interroge en ces termes : que vient chercher le nom d’Idriss Deby Itno dans un classement des chefs d’État les plus riches du continent alors que les tirelires du Tchad sont désespérément vides ?