Le Maréchalat du chef de l’Etat et le baccalauréat 2020 dominent largement l’actualité de cette semaine.

« Du rien à la gloire des seigneurs », titre N’Djaména Hebdo à sa Une. Selon le journal, en recevant des attributs de Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno a difficilement englouti son sacre dans les valeurs de paix, de patriotisme et de justice, disait-il, en reconnaissance aux autres filles et fils du Tchad. Les courbettes de Kabadi, les génuflexions et l’adulation excessive d’un chef d’Etat ont encore de beaux jours sous nos cieux. Une parfaite illustration vient de nous être administrée au fort de la cérémonie hyper médiatisée d’élévation du président Déby à la dignité de Maréchal du Tchad, le 11 aout 2020, a rapporté l’hebdomadaire. Il souligne que le respect est dû, dans un monde libre, à tout être humain quel que soit son niveau d’instruction. Cependant, lorsque cela va au-delà de la limite humaine, il ne peut que conduire au ridicule.

« Le Tchad des mégalos! », titre L’Observateur qui informe dans son éditorial que le mensonge appelle le mensonge. Selon le journal, il y a 60 ans que le Tchad est devenu une République indépendante et la date du 11 août symbolise l’unité et l’appartenance des Tchadiens à une patrie, la République du Tchad. Malheureusement, par des manœuvres anticonstitutionnelles ourdies par une assemblée nationale illégitime, le pouvoir MPS, s’est accaparé de cette fête nationale en choisissant la date du 11 août comme date de consécration de leur grand camarade Déby, au titre de Maréchal, a informé le journal.

 « 87 500 candidats à la recherche du Bac ‘’Covid-19’’ », souligne l’hebdomadaire L’Observateur. L’auteur de l’article informe que l’année précédente, sur les 83 141 candidats ayant composé les premières séries des épreuves écrites, 21 615 sont admis d’office et 20 106 sont revenus à la deuxième session, soit un taux de 24,18%. Que nous réservent les résultats de cette année, perturbée par la maladie à coronavirus, s’interroge t-il.  

« Bac 2020 : 87 500 candidats se jettent à l’eau», renchérit N’Djaména Hebdo qui rapporte que compte tenu  de la situation imposée par la Covid-19, il y a eu des changements essentiels dans l’organisation. Il s’agit entre autres de la réduction considérable de l’effectif des candidats par salle pour tenir compte de la distance physique nécessaire, du déroulement des épreuves par alternance des séries et la multiplication des centres de correction à N’djaména, qui passe désormais de 1 à 4 centres.

Rendez-vous, la semaine prochaine pour d’autres actualités.

Fred Zongo