La question liée aux grèves dans le secteur public a été abordée par le président Deby lors d’une conférence de presse animée ce 25 février. Le chef de l’État demande aux centrales syndicales de signer une trêve sociale de trois ans.



Les grèves répétitives lancées par les syndicats n’ont pas été perdues de vue par le président Deby. La dernière grève en date est celle enclenchée le 11 janvier et suspendue le 6 février pour 23 jours francs après l’intervention des leaders religieux. Le délai des syndicalistes prendra fin le 28 février. A quoi peut-on s’attendre ?

Le sujet a été évoqué par le président Idriss Deby Itno. Pour lui, après l’accord du 9 janvier de l’année dernière, ”le gouvernement a rempli à 100% les engagements qu’il a pris”.

Dans le même sens, il fait comprendre que pour la première fois depuis 2016, tous les droits des employés de la Fonction publique ont été pris en considération dans le budget de 2021. “C’est pour la première fois dans le budget 2021 que nous avons pris en compte non seulement les indemnités, mais aussi tous les droits des salariés de la Fonction publique”. D’où l’incompréhension du président Deby. ” Je ne vois pas pourquoi aller en grève. Si les centrales syndicales estiment nécessaire que la grève peut leur apporter plus, je dirai non. C’est contre-productif. Ils mettent en danger le futur du pays”, a-t-il prévenu.

Enfin, Idriss Deby Itno appelle la plateforme syndicale revendicative à la retenue.” Donc je leur demande de signer ce qui est prévu en 2021 : cette trêve sociale de trois ans. A partir de cela, nous pourrons renouer le dialogue”, conclut-il.