L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), organise ce jour à N’Djaména, un atelier sur l’utilisation des statistiques sur les déplacements des populations et la stabilisation dans le bassin du Lac Tchad.


Le bassin du Lac Tchad vit une crise sécuritaire provoquée par les attaques de la secte Boko Haram. Comme conséquences, de nombreuses populations se déplacent et s’exposent à toutes les intempéries et difficultés.

Les stratégies de réponse à cette situation nécessitent des données adéquates pour les prises de décisions, souligne la cheffe de l’OIM au Tchad, Schaefer Anne Kathrin. ’’L’OIM a conçu une statistique nommée ‘’indice de stabilité’’ qui permet d’évaluer la perception de stabilité des populations affectées dans leurs localités et surtout de ressortir les facteurs qui influencent cette perception. Et ce, avec ultime but de permettre une programmation ciblée selon les facteurs importants à chaque localité pour mieux contribuer au relèvement, résilience et stabilisation des populations’’, developpe-t-elle, continuant que cet outil ne peut être important que s’il est compris et utilisé au mieux par les différents partenaires.

Tout en appréciant la conception de cet outil, le secrétaire général de la province du Lac, Yaya Ousmane Adoum, espère que cet atelier permettra de le vulgariser et que des recommandations ‘’fructueuses’’ qui découleront des travaux permettraient de renforcer la collecte d’informations nécessaires pour les prises de décisions adéquates et basées sur les évidences.