EDUCATION – A moins d’une semaine de la rentrée officielle des classes, les cours de certaines écoles se trouvent inondées par les eaux de pluie. Tchadinfos.com fait un état des lieux.

La situation est toujours la même chaque année. Et rien n’est fait pour améliorer ce phénomène. A moins d’une semaine de la rentrée officielle des classes, les cours de certaines écoles sont inondées ou devenues des champs d’herbes. Cette situation se justifie par l’abondance de la pluie ces dernières années dans la ville de N’Djamena.

Pour cette période d’inscription et de réinscription, il est difficile d’accéder à certaines directions. Car, il faut soit patauger soit piétiner la boue pour y arriver. Au lycée d’Habbena par exemple, c’est toute une cour transformée en marigot. Le personnel administratif est contraint de se réfugier sous la véranda d’une boutique en face de l’établissement. C’est sous ce toit qu’il donne les renseignements, fait les inscriptions et réinscriptions. Comme ce lycée, beaucoup d’autres sont dans le même état, tels que ceux de Gassi, Amtoukoui, Ndjari, Ambatta, Atrone, etc. C’est de la catastrophe.

Si certains chefs d’établissement se plaignent, d’autres trouvent que c’est un phénomène saisonnier devenu habituel.  « Je crois que la pluie c’est la pluie, donc les eaux de pluie vont tarirent d’un moment à l’autre. Mais ce qui est des herbes nous avons l’habitude de payer les gens du quartier chaque année pour les enlever. Pour les salles de classe inondées, nous espérons que l’eau va tarir. Nous nettoyons tout avant de faire intégrer les élèves dans les salles de classe », nous explique Yacoub Zagolo Yacoub, le proviseur du lycée d’Atrone logé dans l’enceinte du lycée de Gassi.

Même si c’est un phénomène marronnier, est-ce une raison de croiser les bras et attendre ? Non, les chefs de ces établissements doivent agir car, le constat est très alarmant. Cet état des lieux laisse présager que les cours ne commenceront pas le 1er octobre comme prévu dans le calendrier officiel dans ces établissements. Il faut du temps pour que l’eau tarisse et l’on ne sait combien. En attendant, les inscriptions et les réinscriptions continuent.

Noudjimadji Perline, stagiaire