Le vendredi 2 novembre a eu lieu au cimetière de Toukra une célébration marquant la commémoration des défunts. La messe a été dite par le vicaire général de l’Archidiocèse de N’Djamena, Alphonse Karamba.

Vendredi 2 novembre 2018. Il est 13h, lorsque de nombreux fidèles de l’Eglise famille de Dieu qui sont à N’Djamena prennent la route de Toukra pour cette célébration. Certains à pieds, d’autres à vélo, à moto ou encore en véhicule. Chacun avait en main une bouteille d’eau. Il y a certains groupes qui chantent en marchant. Certaines personnes sont tristes et cela se lisait à travers leurs visages.

Ce déplacement au cimetière intervient juste au lendemain de la célébration de la fête de Toussaint. Dans la lumière de la Toussaint, cette journée est pour les chrétiens l’occasion d’affirmer et de vivre lespérance en la vie éternelle donnée par larésurrection du Christ. C’est la raison ayant motivé le déplacement d’un  grand nombre de personnes à se rendent dans les cimetières pour honorer leurs proches disparus et fleurir leurs tombes.

L’Évangile de la messe du jour  fait comprendre et rappelle ces propos du Christ : « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté du Père qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je les ressusciterai au dernier jour. (Jean 6, 37-40) ».

Dans son homélie lors de la célébration, le Vicaire Général de l’Archidiocèse de N’Djaména, l’abbé Alphonse Karamba a exhorté les chrétiens à vivre leur foi dans le Christ et suivre le bon chemin pour le royaume de Cieux.

Après la bénédiction de l’eau, tous ceux qui ont fait le déplacement quittent le lieu de la célébration pour se rendre sur les tombes où ils prient avant de verser l’eau bénite sur la tombe de leur parent. Après l’accomplissement de ce rite, tous ont repris le chemin de retour.