Pour faire face à la crise humanitaire qui sévit dans la région du Lac-Tchad, le HCR, le PNUD et d’autres ONG ont lancé un appel d’aide d’un montant de 135 millions de dollar $. Cette contribution permettra de venir en aide à des centaines de milliers de personnes déplacées par l’aggravation de l’insurrection de Boko Haram.

Le bassin du Lac-Tchad est confronté à l’une des crises humanitaires les plus graves de notre époque. La région comprend le Nigéria, le Niger, le Tchad et le Cameroun, où vivent actuellement 2,5 millions de personnes victimes de l’insurrection des éléments de Boko Haram (personnes déplacées, réfugiés et rapatriés). Au moins 10,7 millions de personnes souffrent de la faim et de la malnutrition et sont soumises à des difficultés extrêmes causées par la pauvreté, le changement climatique et les conflits.

L’insécurité entrave la reprise d’une vie normale, laissant les familles touchées par le conflit tributaire dans la dépendance de l’aide humanitaire pour leur survie (OCHA, Bassin du lac Tchad, tour d’horizon de la crise du 23 janvier 2019).

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L’agence des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR)  conjointement avec le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) et des partenaires d’exécution, y compris des membres de l’Alliance ACT (Fédération luthérienne mondiale, Christian Church Aid et Norwegian Church Aid) ont lancé le Plan régional de réponse aux réfugiés 2019 (RRRP). Un appel de 135 millions de dollars $ pour aider des centaines de milliers de personnes déplacées par l’aggravation de l’insurrection de Boko Haram dans la région du bassin du lac Tchad. Les membres d’ACT Lake Chad mettront l’accent sur WASH, la protection, le soutien psychosocial et les moyens de subsistance.

Par conséquent, il est urgent de fournir une assistance immédiate afin de minimiser les pertes en vie humaine et de veiller à ce que les besoins des plus vulnérables soient couverts.

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