Dans son récent rapport intitulé : « Le pouvoir du choix », le fonds des nations unies pour la population (UNFPA) dresse un état des lieux de la population mondiale et l’impact de la fécondité sur les pays. Selon ce rapport, le Tchad est le deuxième pays où le taux de fécondité est le plus élevé. Cela n’est pas sans conséquences.

« A l’heure actuelle, 43 pays affichent un taux de fécondité de 4 naissance par femme ou plus et 38 se trouvent en Afrique », précise le rapport. Parmi les 38 pays où la fécondité reste très élevée, le Niger occupe la première place avec un taux de fécondité de 5,6%, vient ensuite le Tchad avec 5,4%. Ce taux élevé a une grande incidence sur le développement du pays.

« Les pays qui affichent un taux de fécondité élevé ont généralement des difficultés à assurer l’éducation des enfants, à fournir des soins de santé à toute la population et à offrir des possibilités d’emploi aux jeunes », remarque l’UNFPA dans ce rapport.

Selon les dernières estimations, le nombre total de la population tchadienne s’élève à 14 651 890 habitants soit un taux de croissance démographique de 3, 53%/an. Dans ces pays où le taux de fécondité est plus élevé, les femmes n’ont pas leurs mots à dire, elles ne font que subir, bref elles sont devenues des « machines à enfanter ». L’UNFPA rapporte que dans ces pays, « la plupart des femmes qui ont plus de 4 enfants disent qu’elles n’ont pas envie d’avoir un autre enfant ». Malheureusement, elles n’ont pas la possibilité de faire ce choix.

Or, poursuit l’UNFPA, « avoir le choix peut changer le monde. Cela peut améliorer rapidement le bien-être des femmes et des filles, transformer les familles et les sociétés, et accélérer le développement mondial ». Le fait d’avoir moins d’enfants doit être considéré par des personnes comme un avantage.