La Fondation Mo Ibrahim a publié le 29 octobre 2018 son rapport sur l’indice de la bonne gouvernance en Afrique. Dans ce rapport, la Fondation a souligné que les pays africains montrent des divergences croissantes dans la performance de la gouvernance globale.  Néanmoins, certains pays comme le Tchad ont fait une nette progression.

« Les progrès de la gouvernance sur le continent africain restent en-deçà des attentes d’une population fortement croissante et de plus en plus jeune », indique le rapport Mo Ibrahim de la gouvernance africaine. Selon un communiqué de presse publié le même jour par la Fondation, « environ trois citoyens du continent sur quatre (71,6 %) vivent en 2017 dans un pays où la gouvernance s’est améliorée».

Le Tchad qui occupait la 50ème place a fait un petit progrès en occupant cette fois-ci la 46ème place avec une note de 35,4 sur 100 laissant derrière lui 8 pays dont le Soudan, la Libye et bien d’autres.

D’après le communiqué, la composante éducation enregistre une régression préoccupante. « Si les progrès enregistrés en termes de Développement humain constituent un des résultats les plus positifs de l’IIAG 2018, la stagnation déjà enregistrée l’an dernier en matière d’éducation s’est désormais transformée en déclin », mentionne le document.

Une moitié des pays du continent africain voit la qualité de leurs systèmes éducatifs détériorées. Ce qui explique que « pour 52% de la population africaine, le résultat en matière de l’éducation est désormais en net recul ».

Pour finir, « les facteurs clés de la performance en matière de gouvernance publique résident dans une attention particulière aux droits des citoyens et à la protection sociale », indique le communiqué.