La Nouvelle Société Tchadienne de Textile (NSTT) peine à lancer ses activités. Raison: la machine d’impression des tissus de cette société est en panne et attend l’arrivée des ingénieurs indiens.


Porter les habits “made in Chad” est un rêve qui peine à se réaliser. En visite à Sarh, le 09 novembre 2020, le président de la République, avait lancé officiellement les activités de la Nouvelle Société Tchadienne de Textile (NSTT) et avait annoncé à cette occasion, l’interdiction d’importation des tissus sur le territoire national, en fin de l’année 2020. Mais cette promesse du maréchal Deby a du mal à se concrétiser, car les produits de cette société ne sont toujours pas visibles sur le marché.


D’après nos confrères du journal Le Progrès, (livraison du 2 février 2021), plusieurs problèmes seraient à l’origine de cette situation, parmi lesquels la remise en marche des machines de production. Selon une source anonyme citée par ce quotidien, « tant que les ingénieurs indiens n’arriveront pas, il sera difficile de relancer la machine d’impression, parce que ce sont eux qui les ont installées (…)»


Toujours selon la même source ,« c’est après la remise en marche de cette machine qu’il y aura transfert de technologie. Des Tchadiens seront formés pour la maintenance de l’ensemble des machines ».

Bien qu’il y ait des pagnes qui circulent dans le pays avec des noms des journaux et des logos de certaines sociétés de la place, il semble que ces pagnes sont commandés au Cameroun par la NSTT pour être vendus au Tchad. « Depuis sa création, la NSTT ne produit rien sauf des tee-shirts et des tissus kaki, uniquement sur commande », rapporte Le Progrès.

Interrogé par nos confrères du même journal, Abate Tonina, directeur technique de cette société, rassure les Tchadiens qu’ils seront servis dans peu de temps.