L’ONG Agence de développement économique et social (ADES) a renforcé les capacités de son personnel et points focaux sur la prévention, la sensibilisation et la prise en charge des cas de violences basées sur le genre (VBG). C’est à travers un atelier tenu le 4 avril à Ngalo, dans le canton Bouna, département de Barh-sara, province du Mandoul.

Les VBG demeurent dans toutes leurs formes (psychologiques, sexuelles et physiques) un phénomène insuffisamment enquêté.  Les victimes en parlent moins et choisissent de garder le secret à cause des préjugés. Mais, avec l’intensification des campagnes de sensibilisation, une prise de conscience s’installe peu à peu.  

Dans le cadre du Projet de mobilité et connectivité rurale (PMCR), mis en œuvre dans les provinces du Mandoul et du Moyen-Chari, l’ONG ADES outille ses collaborateurs dans cette lutte contre les VBG.

« En matière de travail, il y a toujours la formation continue. Aujourd’hui, on va leur expliquer la généralité sur le psychosocial ; ce que c’est que le focus group discussion ; le counseling (comment traiter une victime de violences basées sur le genre). Il y aura aussi la mobilisation communautaire. Ces formations permettront aux points focaux d’être opérationnels avec toutes les organisations qui se présenteront. Ils deviendront des personnes ressources dans la communauté », indique le coordonnateur principal du projet, Bouleyo Jean-Paul.

Le chef de canton de Ngalo, Djimrangar Rombaye, invite les participants à cet atelier à être assidus.  « Quand vous êtes chargés d’animer un groupe, il faut avoir les techniques qui vous permettent de mener à bien votre mission. Vous aurez aussi à gérer des problèmes. Pour bien gérer les gens et les mettre en confiance,  il faut les accompagner », conseille-t-il.