M. KEBIR Mahamat Abdoulaye est écarté de la course au Palais rose de 2016. Malgré les différents recours et requêtes du candidat auprès des instances juridictionnelles et administratives, ceux-ci ont été déclarés irrecevables.

Le candidat indépendant KEBIR Mahamat Abdoulaye dénonce d’emblée une « violation du code électorale » par la Commission électorale nationale indépendante CENI. Selon les dispositions du code électoral, “en cas de candidature indépendante, la déclaration (au conseil constitutionnel) doit être accompagnée d’une liste de signataires d’au moins dix mille (10.000) citoyens tchadiens issus d’au moins 20 régions à raison de cinq cent (500) signataires par région. Tout signataire doit être détenteur d’une carte électorale biométrique“. Or, selon le candidat, dans le cas d’espèce, le chronogramme des échéances électorales établi par la CENI est en contradiction avec cette disposition.

En effet, selon M. KEBIR, « la CENI a établi un chronogramme électoral inversé qui ne respecte pas les étapes du processus électoral ». Notamment,  en fixant les délais du dépôt et de clôture du 10 au février 2016 des candidatures avant la date de distribution des cartes électorales biométriques (du 20 mars au 8 avril 2016) nécessaires aux candidats indépendants pour déposer leurs dossiers de candidature au conseil constitutionnel.

Aucune suite favorable n’a été donnée au candidat indépendant KEBIR Mahamat Abdoulaye. Ceci, après avoir saisi la CENI, le Conseil Constitutionnel ainsi que la Chambre administrative de la Cour suprême. Ce qui laisse à déplorer un manque de cohérence juridique des textes et lois en vigueur ainsi que le fonctionnement des instances tant juridiques qu’administratives.