Le vote a commencé dans la plupart des bureaux à 6h du matin. N’Djamena est calme, les rues presque désertes, les marchés sont fermés. L’engouement y est. A Ardep Djoumal dans la commune du 3e arrondissement des files d’attente sont visibles juste après la prière de 5h du matin. Dans certains bureaux de vote de la capitale,  il n’y a pas des représentants des candidats de l’opposition. Au quartier Djambal Bar, seul les délégués du parti Mouvement Patriotique du Salut (MPS), parti au pouvoir sont visibles. « Depuis l’ouverture  du bureau, nous n’avons seulement que le délégué du MPS, les autres ne se sont pas présentés », affirme le président d’un bureau de vote. Partout dans les communes de N’Djamena les délégués de l’opposition brillent par leurs absences. Il reste à s’interroger sur le comment l’opposition pourra centraliser ses résultats.