Lors d’une plénière ce lundi, les commissaires de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ont indiqué prendre acte de la nomination du président Djidda Oumar Mahamat comme conseiller à la présidence de la République. Par la même occasion, ils ont désigné le rapporteur général Belngar Larmé pour assurer l’intérim. Par un communiqué de presse, Djidda Oumar réagit.

Selon Djidda Oumar Mahamat, la plénière, tenue en son absence, viole les textes de la CNDH. Par rapport à sa nomination comme conseiller à la présidence, il rappelle avoir décliné l’offre parce que selon la loi portant attributions, organisation et fonctionnement de la CNDH, les deux fonctions sont incompatibles. En outre, poursuit-il, les commissaires « n’ont donc aucune légitimité pour prendre acte d’une nomination officielle par l’intéressé lui-même ».

Djidda Oumar en conclut que l’acte pris ce lundi est « nul et de nul effet ». Il précise qu’à l’avenir, tout acte qui sera posé par les commissaires et « a fortiori le rapporteur général » sera considéré comme « non valide ».

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