À quelques jours du début de ramadan, les activités commerciales dans les marchés sont au ralenti à cause du coronavirus. Les prix des vivres augmentent. Un phénomène auquel les Tchadiens sont habitués à N’Djaména.

Chaque année, dans les marchés se bousculent les femmes pour les préparatifs à l’approche du ramadan. Cette année, le décor a changé à juste 4 jours du début du mois saint. Les marchés sont presque vides sinon interdits d’activité pour les commerces non essentiels.

« Il y a à peine deux semaines que le koro  d’oignon coutait 1500 francs maintenant il coûte 2250 francs. L’ail quant à lui était vendu au prix de 2500 francs le koro, actuellement un koro coûte 4000 francs » se plaint une fonctionnaire au quartier Mardjan Dafack, dans la commune du 2e arrondissement.

Certaines femmes commerçantes préfèrent vendre devant leurs concessions. Sur leurs étals, on y trouve des produits comme l’oignon, l’ail, le sucre, entre autres. Le tout, avec une inflation de prix. Comme d’habitude, à l’approche du mois de ramadan le prix des denrées alimentaires ainsi que d’autres marchandises flambent.

Pour ce qui du prix du sucre, un vendeur renseigne que le koro qui se vendait à 2000 francs, aujourd’hui coûte entre 2500 et 3000 francs. Il est à noter que les prix sont parfois discutables.

Le coronavirus a apporté beaucoup de changement dans l’hygiène de vie des Tchadiens mais les commerçants eux en profitent pour se renchérir sur le dos de leurs compatriotes. Le gouvernement a pris des mesures et a même imposé des prix qui ne sont pas appliqués par les commerçants.

Toutefois, le panier de la ménagère demeure garni. Munies de leurs sacs sur les motos taxis, dans les taxis et autres moyens de transport, nombreuses sont celles-là qui viennent s’approvisionner dans les quartiers. « Il est bien vrai qu’à l’approche du ramadan les prix des denrées augmentent, mais cette année, c’est plus grave car il y a le coronavirus » dit une dame.