La famille sportive tchadienne est touchée par la mort de Fathi Douga, président du club Elect-Sport. L’homme est décédé ce mercredi 16 mai de suite d’une maladie. Qui est ce fils du Tchad ?

Il n’a rien d’un sportif.  Et pourtant, Fathi Douga, fut un footballeur populaire. Vers les années 1976, il débute sa carrière de footballeur avec le club Yal Tchad. En ce temps, Fathi rêvait d’une carrière professionnelle comme la plupart de ses co-équipiers. Mais les dieux du football en ont décidé autrement.

Après 4 ans sous les couleurs de son unique club, Fathi Douga raccroche et observe une longue pause loin des pelouses. Son mariage avec le football, le contraint à revenir sur le terrain. Cette fois-ci, il endosse le manteau de dirigeant. Avec recul, celui qui est né à Bokoro dans la province de Hadjar Lamis, devient membre du bureau exécutif d’Elect-Sport, (1988-1991). A la fin du mandat de ce bureau, l’homme au tempérament calme, postule à la présidence du club. Sans opposition, il est élu président d’Elect-Sport (1992-1996). Dès lors, Fathi Douga ne quitte plus la présidence. Il cumule les fonctions de  président du comité directeur d’Elect-Sport, président de la communication à la Fédération tchadienne de football association (FTFA).  

À 42 ans, Fathi ne manque pas de célébrer la victoire de son club du haut de la tribune. C’est fut toujours le cas quand Elect-Sport remporte un match et surtout contre Renaissance FC. Presque toujours en boubou blanc, Fathi Douga a été plusieurs fois commissaire des matchs Caf et Fifa. Fort de ses expériences, il est propulsé à la tête de la Ligue national de football de N’Djamena (2016-2017).

Fathi Douga n’a pas seulement eu une carrière sportive. Il a été aussi un homme politique. D’abord, il a siégé à l’Assemblée nationale à la première magistrature comme à la deuxième (1997 à 2011). Puis, il a été élu maire du 2e arrondissement de N’Djamena.