Passionnée par le cinéma, depuis l’âge de 13 ans, elle rêvait de faire partie des spécialistes du cinéma. Rêve devenu aujourd’hui réalité. En plus d’être cinéaste, elle est une militante des droits de l’Homme, de la cause de la femme, sans oublier l’écologique et l’art. Qui est cette dame de fer ?


Elle, c’est Djebolo Nekouanodji Eve-Noëllie, née le 23 décembre 1996, dans la ville de N’Djamena au Tchad. Son premier désir de faire un film remonte à ses 13 ans lors qu’elle était élue au poste de la présidence du bureau régional du Chari Baguirmi des enfants parlementaires du Tchad où elle devait élaborer leurs plans d’action. La réalisation de films de sensibilisation fut l’un des points de leurs plans d’action.

Cette idée de faire du cinéma un allié dans ses luttes, tant dans le domaine social qu’écologique ou environnemental, a été renforcé quand, en terminale, elle a occupé le poste de présidente du bureau du club écologique « EVS » de son école.


Djebolo Nekouanodji Eve-Noëllie a fait ses études primaires dans quelques écoles de la ville dont l’école des assemblées chrétiennes, les Etoiles brillantes. Elle a eu le BEPCT et le Baccalauréat au collège et lycée adventiste. Après le baccalauréat, elle poursuit ses études à l’institut supérieur de l’image et du son / studio Ecole du Burkina Faso.
Titulaire d’une licence de cet institut, formée dans le domaine d’ingénieur d’opération de prise de photo, elle fait plusieurs stages après son diplôme et a travaillé sur beaucoup de projets ou films en opération de prise de vue, en machinerie et en éclairage.


Son premier film tourné avait pour titre KEKELIE. Elle a réalisé plusieurs courts métrages. Depuis 2018, elle est ambassadrice du CIEFFA/UA (Centre International pour l’Education des Filles et Femmes africaine) au Tchad, une institution spécialisée de l’Union africaine qui travaille avec les femmes et filles qui s’adonnent aux métiers dit d’homme dans différents pays.

Djebolo Nekouanodji Eve-Noëllie exerce actuellement en free-lance et travaille avec beaucoup de structures. Elle vient de passer, avec succès, un test avec la chaine Vox Africa en partenariat avec Canal +.
Se faire former davantage afin de concrétiser plusieurs projets qu’elle veut réaliser, mettre ses expérience et connaissances au service de ses frères et sœur du pays est son souhait.

La jeune dame est beaucoup plus attirée par la musique, le sport et l’art en général. Elle aime découvrir, apprendre. Sa qualité est de pouvoir relever les défis. Être cinéaste, un métier qui a été longtemps vu comme un métier d’hommes, fait d’elle un exemple à suivre par la jeunesse tchadienne.