Dans un communiqué de presse publié ce lundi, le Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) donne trois jours au gouvernement de rendre le gaz butane accessible sous peine des actions de protestation pacifique.

Selon le communiqué publié ce 15 avril, le Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) dit constater avec regret qu’en dépit des sorties fortement médiatisées des plus hautes autorités  rassurant  les ménages de la disponibilité permanente du gaz butane  depuis le 04 avril courant, les ménagères continuent à effectuer un véritable chemin de croix en quête du précieux combustible.

Chaque jour qui passe, la situation s’empire : les dirigeants ont interdit toutes manifestations pacifiques sous prétexte que les embouteillages et les attroupements sont source d’insécurité. Et pourtant c’est exactement  ce que l’on observe au quotidien devant les points de ravitaillement de gaz ” fait observer Dingamnayal Nely Versinis, president du CTVC.

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Pour lui “Cette pénurie de gaz butane qui perdure depuis deux mois et demi touche chacune et chacun de nous,  devrait interpeller tout le monde sans exception : Bébés, enfants, jeunes, femmes, hommes, vieillards, religieux, politiciens, syndicalistes, magistrats, défenseurs des Droits de l’Homme, avocats, huissiers de justice, notaires, activistes, chômeurs, retraités, élèves, étudiants, journalistes, policiers, gendarmes, gardes nomades, gardes municipaux, commerçants, taximen, clandomen et surtout les femmes ménagères en pâtissent. Il est question de la survie de nos familles respectives”, a-t-il résumé.

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A cet effet, le CTVC accorde un délai de 03 jours au gouvernement afin de trouver une solution à cette pénurie de gaz. Passé ce délai, des actions de protestation d’envergure  seront déclenchées jusqu’à la satisfaction totale des revendications légitimes des populations qui ne demandent que juste un peu de feu pour faire cuire ce qui leur tient lieu d’aliments.

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