Le Conseil national des femmes du Tchad (Conaf) a organisé dans la soirée du 14 septembre la 2e édition de la Nuit africaine en faveur de la scolarisation des filles.

Comme l’édition précédente, la Nuit africaine est organisée en vue de mobiliser les ressources afin de scolariser les filles orphelines ou en situation sociale difficile puis développer la culture de l’’excellence. La nuit de la femme africaine organisée ce 14 septembre reste aussi une occasion de célébrer les potentialités de la femme africaine en générale et tchadienne en particulier. Aussi un moment de brassage avec la communauté étrangère vivant au Tchad.

Selon le comité d’organisation de cette soirée nourrie des prestations artistiques, l’édition de 2018 a permis de mobiliser des fonds qui ont permis de payer la scolarité de 86 filles de la maternelle jusqu’au supérieur.

La première dame Hinda Deby Itno, considérée comme actrice principale de la lutte en faveur de la femme, a par ailleurs félicité le CONAF et ses partenaires pour ces œuvres.  Pour la première dame, « au Tchad beaucoup a été pour promouvoir le maintien des jeunes filles à l’école et la culture de l’excellence pour la gent féminine. Les défis sont encore énormes, ce n’est qu’en mutualisant nos efforts et nos moyens que nous pouvons lever les obstacles. Nous devons non seulement œuvrer pour la scolarisation mais aussi à les maintenir à l’école ».

Cette soirée a été une occasion pour la présidente du Conseil national des femmes, Mariam Mahamat Nour de féliciter la première dame Hinda Déby Itno pour ses nombreux efforts pour rendre un environnement favorable et propice à la femme. « Madame Hinda Déby Itno, vous êtes une championne dans la lutte pour l’autonomisation de la femme », a-t-elle déclaré. Elle a aussi souligné que depuis plus de 15 ans que Hinda Déby Itno est dans cette lutte.

Il faut noter que cette édition a reçu une forte mobilisation des fonds de la part des institutions internationales publiques et privés. L’ambassade de la France au Tchad a octroyé une somme de dix millions pour la scolarisation des filles. En dehors des mobilisations financières certaines institutions ont décidé d’offrir des bourses d’étude de la maternelle au supérieur aux filles ayant un bon niveau d’étude. La diaspora tchadienne à l’étranger a aussi fait part de sa contribution pour ces œuvres en faveur de la gent féminine.  

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a promis que les conditions féminines seront acceptées dans les universités du Tchad. Il promet d’ouvrir un cycle de licence professionnelle réservé aux femmes au sein de la faculté de médecine.