Elle fait partie des plus jeunes dans le premier gouvernement de la 4e république.  Dr Djalal Ardjoun Khalil aura à faire ses premiers pas dans le gouvernement en tant que ministre du développement touristique de la culture et de l’artisanat. 

Dr Djalal Ardjoun Khalil était jusqu’à sa nomination enseignant-chercheur en productions animales à l’Institut Universitaire des Sciences et Techniques d’Abéché (IUSTA). Le parcours de celle qui a désormais la charge de développer le tourisme, la culture et l’artisanat au pays de Toumaï est riche d’expériences universitaires et professionnelles. Djalal Ardjoun Khalil décroche son baccalauréat, série D en 1997.  Elle débute ses études universitaires à l’université de N’Djaména en Science naturelle où, elle sort nantie d’une licence en 2000. Sa passion pour les études l’amène à déposer sa valise à Dakar au Sénégal. La jeune diplômée s’inscrit à l’université Cheick Anta Diop pour obtenir, une maîtrise en Science naturelle et une attestation d’Etudes approfondies en 2002. Elle va poursuivre ses études au pays de Senghor mais cette fois-ci à l’Ecole inter-Etats des sciences et médecine vétérinaire (EISMS). Djalal Ardjoun Khalil va se spécialiser  en productions animales pour son Diplôme d’Etudes approfondies (DEA) en 2004.

De retour au Tchad, Djalal Ardjoun Khalil commence sa carrière en tant que stagiaire à la représentation de la FAO au Tchad. Un premier pas qui va l’offrir ensuite l’occasion d’enchaîner les stages et séminaires entre le Tchad, le Burkina Faso, la France et le Niger. Elle devient coordinatrice du projet de la ferme présidentielle pilote de production bovine et de formation de Mandalia de 2008 jusqu’à décembre 2010. L’ambition d’aller plus loin dans les études ne faiblit pas. En 2011, elle regagne le Burkina Faso où Djalal Ardjoun Khalil obtient son doctorat en développement rural, option Systèmes de productions animales obtenu à l’université Polytechnique de Bobo Dioulasso.

A 42 ans, Dr Djalal Ardjoun Khalil occupe pour la première fois un poste ministériel. Ce qui représente pour la spécialiste de productions animales un défi surtout qu’elle doit être dorénavant dans les laboratoires de la culture et non des sciences animales.