Yokabdjim Mandigui, l’enseignant-chercheur est décédé de suite d’une longue maladie, hier lundi 13 juin 2016, à l’hôpital de la Renaissance de N’Djaména.  Il sera inhumé le vendredi 17 juin prochain, dans son village natal de Béyama, à Bodo, chef-lieu du département de Kouh-est, dans la région du Logone oriental. Ses proches renseignent que le défunt avait des complications diabétiques, qui ont entrainé une insuffisance rénale.  Cette insuffisance rénale a, malheureusement, d’après eux évolué vers une infection pulmonaire. Il était sous dialyse depuis un peu plus de deux ans. Après son retour de la France, où il a été pour des soins médicaux, il se portait bien raconte sa famille.  Mais ce dimanche 12 juin, l’enseignant-chercheur est pris d’un malaise, ensuite il a été admis à nouveau à l’hôpital de la Renaissance, il décède le lendemain.

Docteur en Droit public, le défunt, Yokabdjim Mandigui, est un vrai commis de l’État. Après avoir été président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour l’élection présidentielle de 2001, Yokabdjim Mandigui entre au gouvernement comme respectivement ministre de l’Éducation nationale, devient secrétaire général du Gouvernement, puis ministre de l’Aménagement du Territoire, de la Décentralisation et des Libertés locales. Et en novembre 2010, il est nommé membre du Conseil constitutionnel poste qu’il occupa jusqu’à sa mort.