Ayant écho des nombreuses plaintes des populations, le maire de N’Djaména, Ali Haroun,  a tenu ce matin une rencontre élargie avec les maires des communes de la ville, responsables sécuritaires, de la douane, transporteurs, commerçants pour tenter de mettre de l’ordre dans la ville.  

N’Djaména s’agrandit. Les besoins des populations aussi. Le maire de la ville, Ali Haroun,  constate que les marchés central, à mil, ainsi que ceux de proximité des différents arrondissements sont débordés. « Chacun cherche à mener une activité pour nourrir sa progéniture. C’est normal », souligne-t-il.

Mais il faut le faire dans l’ordre. « Comme ces marchés sont remplis, les commerçants débordent dans les quartiers. Et les gens ont des difficultés d’entrer dans leurs habitations. Alors, qu’est-ce que nous devrons faire ? », s’interroge-t-il.

Ali Haroun interpelle particulièrement les maires qui gèrent les quartiers Blabline, Sénégalais, Ridina, Ambassatna, Ardep-djoumal, Kabalaye, Paris Congo, Gardolé, Mardjandaffack, à y  mettre de l’ordre. « Pour que les gens puissent jouir de leur liberté et pour qu’il y ait une fluidité de la circulation ».

Les responsables de la douane et de la police présents sont également priés de redoubler d’efforts pour faire respecter les décisions prises par les autorités. « Nous voyons tous et nous circulons tous dans N’Djaména. Nous voyons comment ces gens-là souffrent », reconnait-il.

Les plastiques non-biodégradables appelés communément « Leda » ont un impact négatif sur l’environnement. Malgré leur interdiction, ils se retrouvent, de diverses manières sur les marchés, déplore l’édile.

Le maire demande donc aux représentants des commerçants et transporteurs de sensibiliser la base. « Quand on cherche à mettre de l’ordre dans cette ville, il y a des critiques, des insultes, mais on ne peut pas continuer à vivre dans le désordre », tonne Ali Haroun.