Au sommet des droits de l’Homme des Nations-Unies, le Tchad a demandé un moratoire sur  les neuf recommandations des droits de l’homme parmi lesquelles la peine de mort et la restriction du droit de manifester.  

Devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies, le 15 mars, le Tchad a admis 195 recommandations sur 204, prenant note des 9 autres. 

Le ministre tchadien de la Justice, Djimet Arabi, a indiqué que son pays a accepté la quasi-totalité des recommandations et continue d’étudier la faisabilité des neuf recommandations dont il a pris note.

Concernant l’abolition de la peine de mort pour les crimes de droit commun et son maintien pour les crimes relevant du terrorisme, le Tchad s’est engagé à observer un moratoire, a fait savoir le ministre.  Djimet Arabi explique cela par des nombreux défis liés au terrorisme et au changement climatique que le pays fait face. 

S’agissant de la restriction du droit de manifester, le Garde des sceaux a affirmé que ce droit est limité pour des raisons sécuritaires.

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