Droit des enfants : La présidente de l’Association d’aide aux enfants en détresse (ADED) de la ville de Moundou, Tarayam Alladoum Madji, a fait un point de presse ce 10 octobre, à la Maison des médias du Tchad.

Objectif, présenter la situation des enfants démunis de cette localité.
Pour Tarayam Alladoum Madji, présidente de l’ADED, plusieurs enfants de la ville de Moundou sont en situation de détresse. « Ils n’ont ni logement, ni une couverture sanitaire même en cette période de covid-19 et de paludisme. Ces enfants sont exposés à tous les abus de la société. D’autres vivants dans les familles d’accueils subissent parfois des tortures et des maltraitances », retrace Tarayam.

Aujourd’hui, poursuit-elle, avec cette pandémie à coronavirus, cette catégorie d’enfants est d’avantage exposée. Certaines mesures de sécurité sanitaire prises par le gouvernement les rendent encore plus vulnérables, souligne la présidente de l’ADED.

Par ailleurs, l’ADED lance un cri d’alarme à l’endroit du gouvernement, aux ONG et les personnes de bonne volonté qui œuvrent pour le bien-être des enfants de venir en aide à cette catégorie d’enfants.

L’Association d’aide aux enfants en détresse (ADED) de Moundou est créée le 29 septembre 2009, et se veut un cadre de réinsertion sociale des enfants appelés « enfants de la rue ».