DÉBAT – Une conférence-débat a été organisée ce lundi par la Maison des patrimoines culturels du Tchad avec une jeune association culturelle, Imp’Acte. Cet exercice s’inscrit dans le cadre du Mois du Livre.

Le thème, « Contribution des Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication dans la promotion du livre et de la lecture » a été l’objet d’un débat ce lundi 11 novembre dans la salle de lecture de la bibliothèque nationale du Tchad. Cette conférence-débat animée par les membres de l’Association Imp’Acte s’inscrit dans le cadre du mois international du livre et de la lecture.

Plusieurs jeunes sont venus assister à cette conférence. Etait également présent, Zakaria Fadoul Kitir, le lauréat du grand prix de ce mois du livre. Le coordonnateur général de la maison des patrimoines culturels du Tchad, Dr Arnaud Dingammadji a ouvert la conférence en remerciant les participants pour leur présence et à présenter son institution.

Ensuite Mme Achata Elimi, secrétaire général de l’association Imp’Acte, Abdel Salam Safi, cofondateur de Wenaklabs et Adam Ismael Abdramane fondateur du journal en ligne Toumaï, Web Médias, membres du panel ont tour à tour donné les avantages des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans la vulgarisation et la promotion de la littérature.

Il s’agit entre autres de l’accès à moindre coût voire gratuit à des livres sur les appareils connectés tels que les tablettes, liseuses et téléphones portable. A l’exemple du club de lecture Joseph Brahim Seid promu par l’association. Des livres sont partagés via le réseau social WhatsApp et sont lus par un nombre important de personnes qui ont adhéré au club.

Abdel Salam Safi a évoqué également l’immense possibilité des technologies, surtout dans la conservation des livres. Il a parlé des bibliothèques numériques et des plateformes d’auto-édition disponibles. Le fondateur du journal en Toumaï Web Médias, Adam Ismael Abdramane a évoqué l’implication de la presse et les blogs des critiques littéraires dans la promotion du livre et de la lecture.

Bien que le panel n’ait pu dissiper les inquiétudes de Zakaria Fadoul Kitir sur les droits des livres édités en ligne. Il reconnaît que le voile n’est pas encore levé surtout concernant les lois régissant les parutions en ligne. Pour conclure, le président de l’association Imp’Acte, Kamal Koulamallah par ailleurs modérateur de ce débat n’a pas manqué de rappeler les actions de son association surtout sur le volet technologie et promotion de la culture.