A la suite des mouvements de revendication et de protestation du 5 et 6 février, la police nationale a fait un bilan définitif ce 8 février. 14 personnes arrêtées seront mises à la disposition du parquet.

14 manifestants sont arrêtés et présentés par la police. Parmi eux, la police a cité 7 membres de la plateforme des diplômés sans emploi en instance d’intégration à la Fonction publique, arrêtés le 5 février. Selon la police, les autres personnes arrêtées le 6 février appartiennent à différentes associations et des sympathisants du parti Les Transformateurs. Ces personnes sont interpellées pour trouble à l’ordre public, atteinte à l’intégrité physique des agents, et destruction des biens publics, selon le porte-parole de la Police nationale, Paul Manga.

Les 14 individus sont mis à la disposition du parquet. “La responsabilité de ces actes de vandalisme incombe aux organisateurs des marches interdites. Ces actes constituent de la rébellion”, a indiqué Paul Manga.

Pour le 5e substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djaména, Adam Mahamat Zene, il s’agit de personnes ayant posé des actes ” du vandalisme, la rébellion et la résistance aux forces”. “Dans le strict respect de la loi, une fois les charges établies, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur” a-t-il déclaré.

Pour rappel, le 5 et 6 février 2021, la plateforme des diplômés sans emploi en instance d’intégration à la Fonction publique, des associations de la société civile et quelques partis politiques ont manifesté dans la ville de N’Djaména et dans les provinces du pays. Les premiers pour exiger leur intégration à la Fonction publique et les autres pour protester contre un 6e mandat du chef de l’Etat.