Le ministère français de la Défense a confirmé dimanche dans son point sur la situation au Mali “une vingtaine” de frappes dans les régions de Gao et Tombouctou dans les 36 dernières heures, mais pas sur la maison du leader islamiste d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, près de Kidal. “Les opérations aériennes menées depuis (samedi) apportent un appui direct aux opérations dans Gao et sur l’axe ouest. Près d’une vingtaine de sorties aériennes ont été réalisées ces dernières 36 heures dans les régions de Tombouctou et Gao”, écrit le ministère dans son communiqué qui ne cite pas la région de Kidal, éloignée des deux autres.

“La maison de Iyad Ag Ghaly est toujours debout. Il n’y a pas eu de frappes dans la région de Kidal”, a affirmé à l’AFP une source militaire française, alors qu’en début de matinée dimanche une source malienne de sécurité avait assuré le contraire. Cette source malienne avait assuré que ces frappes avaient notamment “touché la maison de Iyad Ag Ghaly à Kidal et un camp militaire dans la même ville”.   “Plusieurs groupes terroristes ont été détruits”

Dans son communiqué, la Défense explique que “les opérations conduites dans la profondeur du dispositif ennemi se poursuivent avec notamment le renforcement de la position de Gao, en particulier par un escadron blindé du GTIA 21e RIMa, par les forces armées maliennes et par plusieurs unités africaines (Niger, Tchad)”. “Actuellement, les forces armées maliennes ont pris pied dans Gao.” Le ministère assure que lors de la prise de l’aéroport de Gao et du pont sur le Niger, samedi, “plusieurs groupes terroristes ont été détruits ou chassés vers le nord”.

“Sur la partie ouest du dispositif, le détachement constitué du GTIA 21e RIMa et d’unités maliennes poursuit sa progression en direction de Tombouctou après 48 heures de reconnaissance offensive depuis Léré”, ajoute la Défense.   À Bamako, le ministère indique que “sur les dernières 36 heures, une quinzaine de gros porteurs ont délivré matériels et véhicules pour l’opération Serval, permettant notamment à la composante logistique de monter en puissance”. Les effectifs français sur le sol malien s’élèvent désormais à 2 900 hommes, précise le ministère, en ajoutant que les contingents africains de la mission internationale de soutien au Mali (Misma) et du Tchad “totalisent plus de 2 700.

 

Source : Le Point