Au total, 27 éléments présumés de la secte nigériane Boko Haram ont été arrêtés dans la province du Lac et déférés le 17 janvier au parquet de N’Djamena. Ils ont été auditionnés à la Coordination de la Police judiciaire. Compte-rendu.

Est-ce un nouveau coup de filet contre la secte terroriste Boko Haram ? 27 hommes présumés éléments de Boko Haram ont  été arrêtés par les forces de défenses et de sécurité dans leurs différentes opérations de riposte, selon une source sécuritaire de la province du Lac. A en croire cette même source, « il ne fait aucun doute qu’ils appartiennent à la secte terroriste. »

Tous auraient été arrêtés au-delà de la ligne rouge, à savoir une zone sécuritaire interdite aux civils dans la province du Lac, renseigne une source locale contactée par Tchadinfos.com. « Tout individu trouvé dans ce périmètre est considéré comme un ennemi. Cette zone interdite permet de mieux combattre l’ennemi », précise cette même source. Le dispositif sécuritaire a été renforcé par les autorités à la suite d’une recrudescence d’attaques attribuées à la secte terroriste.

Au parquet de N’Djamena, l’on susurre avoir pris connaissance des procès-verbaux d’auditions. Les faits reprochés aux 27 éléments présumés de Boko Haram seront révélés après étude du dossier. Pour rappel, neuf personnes avaient été reconnues « auteurs et complices » des attentats terroristes de N’Djamena. Toutes ont été condamnées à la peine capitale par une cour spéciale. Elles ont été fusillées dans un endroit tenu secret.